samedi 13 décembre 2014

L’environnement de travail, clef de voûte de la réussite de Google

L’environnement de travail, clef de voûte de la réussite de Google


Par Jonathan Champagne et Thomas Grousson


Pour la cinquième fois, le géant Californien a été nommé «entrepreneur idéal de 2014 » : Pourquoi une telle réussite ?


Salle de temps calme de Google
Depuis l’annonce du classement des meilleures entreprises pour lesquelles travailler, Google s’établit de plus en plus comme l’endroit où postuler. Depuis plusieurs années cette entreprise, née dans la Silicon Valley, a décidé de mettre l’accent sur l’environnement de travail de ses employés dans le but de les maintenir heureux et productifs. A tel point que pour certains, Google est une sorte d’aire de jeux. D’après Daniel Radcliffe, chargé de créer l’espace de travail le plus parfait possible : « Nous essayons de créer un environnement de travail où les employés se rencontrent de manière occasionnelle et pas forcément dans le cadre d’un projet ». Le but est ainsi de faire germer des idées novatrices, qui, d’après Radcliffe « n’apparaissent pas de façon programmées ».

« On ne peut pas programmer l’innovation .»
Daniel Radcliffe.

L’environnement de travail est donc conçu dans le but de favoriser le bien être des employés sur le lieu de travail. Premièrement, les employés de Google peuvent prendre gratuitement tous leurs repas sur place. De plus, plusieurs friandises sont mises à disposition en libre service. Mais ce n’est pas tout : chaque employé a le droit de décorer son bureau comme il le veut, il peut choisir d’installer un tapis de course pour marcher et travailler en même temps. Des terrains de jeux et salles de sports permettent également aux employés de se détendre tout en côtoyant leurs collègues, ce que David Radcliffe considère comme la base de toute nouvelle idée. 

Certains disent que les locaux de Google sont de simples aires de jeux pour adulte, mais tout est basé sur des études précises. Que ce soient les files d’attente à la cantine, la disposition des tables ou l’emplacement des aliments sur les comptoirs, tout est réfléchi et étudié. Par exemple l’attente optimale lors du déjeuner est comprise entre trois et quatre minutes, cela laisse assez de temps aux employés pour discuter et échanger sur des projets. Dernièrement des médecins de Googlont trouvé que les salariés prenaient du poids du fait des aliments en libre service. La disposition de ceux-ci a été repensée ce qui a permis de diminuer considérablement le nombre de calories ingurgitées. Un exemple : les sachets de M&Ms ont été placé plus bas dans les rayons. Cela a engendré une diminution de trois millions de calories consommées sur une période de sept semaines.

Malgré tout, certains employés avouent que travailler pour Google n’est pas si impressionnant que cela. Tout le monde est d’accord pour dire que les employés sont géniaux et que Google peut recruter les meilleurs. Mais, les salariés sont parfois trop qualifiés pour leur travail. Certaines personnes se plaignent de l’arrogance des ingénieurs. D’autres avancent que Google est tellement grand qu’on ne peut avoir aucune influence sur son activité. Un ancien employé explique que l’espace de travail réservé à un salarié est bien plus petit que dans d’autres entreprises et que les personnes travaillant pour Google sont immatures. Alors, votre esprit infantile vous manque t-il au point de vous laisser tenter par une aventure dans les locaux de Google ?

vendredi 12 décembre 2014

La conquête spatiale vue par Richard Branson


La conquête spatiale vue par Richard Branson


Jonathan Champagne et Thomas Grousson



La compagnie Virgin Galactic a funestement fait parler d’elle, en cette fin d’année, avec l’écrasement de son SpaceShipTwo. Mais, connaissez-vous réellement le programme du célèbre milliardaire ?




Photo du SpaceShipTwo durant sa phase propulsée
Vendredi 31 Octobre 2014, triste a été la nouvelle pour Virgin Galactic, qui assistait en direct à la perte de son SpaceShipTwo (avion spatial commercial), et surtout de son co-pilote Michael Alsbury. Le pilote a quant à lui réussi à s’échapper. Très grièvement blessé, il fut hospitalisé. L’écrasement a eu lieu dans le désert Mojave (Californie, USA) après qu’une explosion se soit produite à une dizaine de kilomètres du sol lors d’un vol d’essai. Cette explosion est survenue juste après la séparation entre l’avion spatial et son avion transporteur. Ce désastre est sans doute le plus marquant auquel Virgin Galactic a dû faire face. Mais il n’est pas le seul car en 2007 un réservoir de l’avion spatial avait explosé, tuant trois employés de Scaled Composites (fabriquant du SpaceShipTwo).



Le programme spatial de Richard Branson consiste à emmener des voyageurs dans l’espace pour leur permettre d’observer la Terre depuis l’espace, d’être en apesanteur ou tout simplement de connaître le grand frisson. Il n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai puisqu’il avait déjà été à la base du projet SpaceShipOne. Cet avion, qui réussit à sortir de l’atmosphère, est devenu le premier avion spatial financé par des fonds privés à réaliser un vol suborbital.



« J’aimerais que le rêve du vol spatial commercial devienne réalité. » 
Richard Branson



Bien évidement ce petit plaisir a un prix : les billets pour l’espace coûtent 160.000€ pour un vol d’environ deux heures. Néanmoins, la société confirme avoir déjà enregistré plus de 300 réservations.
L’objectif de Richard Branson est d’emmener à bord de ses avions spatiaux 50.000 personnes en dix ans. Pour cela, Virgin Galactic prévoit la construction de six avions spatiaux sur le modèle du SpaceShipTwo accueillant chacun six passagers, pour une somme approchant les 400 millions d’euros chacun.


Derrière toute cette promotion se cache un véritable travail de recherche digne de la NASA. En effet, le SpaceShipTwo est un bijou de technologie avec sa structure entièrement en composite à base de fibre de carbone, son réacteur extra-performant et la quantité d’électronique embarquée.


Rien n’est laissé au hasard dans les différentes phases de son vol. Pour commencer, un avion porteur emmène l’avion spatial à son altitude de largage, soit environ 15 km du sol. Une fois largué, l’avion spatial met feu à son moteur fusée et entame une montée à la verticale. A 60 km d’altitude la situation d’apesanteur démarre. Le moteur se coupe et l’avion spatiale continue de grimper grâce à son inertie jusqu’à 110 km d’altitude. A ce moment, l’avion spatial est à son apogée ; sa vitesse ascensionnelle est nulle et la descente peut débuter. A cette altitude, l’atmosphère est si peu dense que les frottements sur l’avion spatial ne lui permettent pas une portance suffisante. C’est pour cette raison que l’avion spatial est équipé d’ailes pivotantes afin de conserver une assiette horizontale durant la chute libre. Enfin, avant que l’avion n’arrive à 12 km d’altitude, les ailes sont rebasculées à la position neutre (correspondant à la position des ailes en vol atmosphérique) avant d’entamer un vol plané jusque son aéroport de départ. Respirez, vous êtes arrivés !



Le saviez-vous ?


Le SpaceShipTwo est un avion spatial, mais il n’est pas un vaisseau spatial : il atteint bien l’altitude des vaisseaux spatiaux, mais sa vitesse nulle à cette altitude ne peut pas lui permettre de se maintenir en orbite. Il faudrait pour cela que sa vitesse horizontale soit d’environ 28000 km/h.