mardi 16 janvier 2018

La tête dans les étoiles, Elon Musk veut poser le pied sur Mars



La tête dans les étoiles, Elon Musk veut poser le pied sur Mars

"L'avenir sera beaucoup plus passionnant et intéressant si nous devenons une espèce spatiale [...] Il s'agit de croire en l'avenir et de penser que l'avenir sera meilleur que le passé."
Voici les premiers mots d’Elon Musk, le PDG de SpaceX, lors de la conférence du 29 septembre 2017 au Congrès International d'Astronautique (IAC). Il a notamment pu présenter en détail l’un de ses derniers projets en date : donner à l’espèce humaine une dimension multi-planétaire. Selon Musk les hommes fouleront le sol inhospitalier de Mars d’ici sept ans.

Comment compte-t-il s’y prendre ? Pour réaliser ce projet titanesque, Musk centre son projet sur une énorme fusée : la BFR (Big Fucking Rocket). Elle permettra d’amener plus de cent hommes sur Mars. Mais avant cela, du matériel et des machines robotisées seront envoyées pour préparer le terrain.

La BFR

Se pose alors la question du financement. Pour ce projet faramineux, le PDG de SpaceX compte mettre la BFR au service de divers organismes internationaux, comme par exemple l’ISS (International Space Station). Il déclare en effet : “Nous pensons que nous pouvons faire ce projet avec les revenus dégagés par le lancement de satellites et les services proposés pour la station spatiale”. La BFR pourrait aussi permettre d’autres missions dans l’espace, comme la mise en place d’une base lunaire. A ce sujet, le visionnaire s’est même exclamé : “Nous sommes en 2017. Nous devrions déjà avoir une base lunaire !”.

Pour toujours plus d’économies, "nous pouvons construire un système qui cannibalise nos propres produits, qui rend nos produits redondants, ainsi toutes les ressources que nous utilisons pour Falcon Heavy et Dragon peuvent être réutilisées par un autre système", a-t-il déclaré lors de la conférence. Le coût de la BFR ne devrait donc pas être très élevé, puisque celle-ci réutiliserait des composants d’autres fusées de SpaceX déjà lancées par le passé.

Pour nous rassurer sur les capacités de SpaceX à mener à bien ce projet, Musk a diffusé les résultats très concluants d’un test de pression de son grand réservoir de carburant cryo construit en fibre de carbone (le metal fuel tank sur l’image). SpaceX a également dévoilé les tests des moteurs de fusées, notant que le plus long test de combustion continue pour le moteur de la BFR, le Raptor, est de 100 secondes, alors que seules 40 secondes suffiraient pour un atterrissage sur Mars.

Elon Musk ne tarit pas d’idées et démontre que son projet est viable et qu’il s’autofinance. Mais Musk, conforme à lui-même, est très optimiste quant aux délais fixés. En effet, initialement, le but est de faire atterrir au moins deux missions de fret sur Mars d'ici 2022. La finalité de ces missions sera de confirmer l’existence, et surtout l’accessibilité, de l’eau ainsi que de mettre en place des systèmes d'alimentation en énergie, d'exploitation minière et de survie pour soutenir les missions futures. L'entreprise commencera à construire la première fusée BFR avant septembre 2018. Musk qualifie ces objectifs d’“ambitieux”, et il faut avouer que l’idée de fouler le sol de Mars d’ici sept ans semble irréaliste étant donné qu’il est actuellement impossible de lancer une fusée moitié moins grande que la BFR !

Il faut tout de même comprendre que l'ambition de l'entrepreneur est “simplement” d’amener l’Humanité sur Mars. Cela signifie que SpaceX concevra et construira des systèmes pour créer du carburant à partir des ressources martiennes, un travail qui, selon Musk, est « assez long ». La prise en charge de l’habitation sur la planète rouge sera gérée par d’autres projets avec lesquels SpaceX travaille, comme Mars One.

Elon Musk détaillera les avancées de SpaceX dans diverses conférences dans les prochains mois. Il sera alors possible de mieux appréhender la véritable chronologie du projet ainsi que sa faisabilité réelle.


Laurène Tavella




Sources :







vendredi 12 janvier 2018

中国高铁“复兴号”再出发



中国高铁复兴号再出发
时速达到400km,北京到上海最快只需3小时




中国最近公开了拥有新一代高铁技术的复兴号,其速度可达每小时400公里,列车连接中国最大的两座城市北京和上海。复兴号技术是中国完全自主研发设计生产的。全新的复兴号拥有比之前中国高铁更加宽敞的座位,每班次火车将可接待576名乘客。全新的复兴号将会逐渐取代之前型号的高铁列车。

中国的高铁拥有一个巨大的市场,而且它的历史也值得提一提,这得益于当年中国铁路公司先后从加拿大庞巴迪、日本川崎重工、法国阿尔斯通和德国西门子引进技术,联合设计生产高速动车组。从技术上来说,中国高铁优势有三:首先轨道、隧道建造技术高,具备应对各种复杂地质、气候的能力,比如能保证在巨大温差下铁轨不变形。其次,技术团队过硬,整体人马能够随调随用。第三,成本大致为其他国家的三分之二,投资少,运营成本低,维护成本低
 
 

日本是世界上最早建成高速铁路的国家,日本新干线发展到现在依旧是最先进的高速铁路系统之一,口碑奇佳,运营半个世纪以来零死伤,列车准点到变态的地步,号称平均每列车的误点时间不超过1分钟。缺点就是票价太贵,造价成本太高。

德国工业体系历史悠久,实力雄厚,是高速铁路重要的原创技术大国,德国西门子也是世界上领先的高铁装备制造商。德国出品,必出精品,德国ICE始终把安全性放在第一位,建设规模严格把控。不过它坚持高铁按成本高价运营,高铁票价全世界最高,比我国高铁票价高出7倍。而且德国ICE还有点怕热,夏天常常抛锚,空调在温度超过35度就不能运转。

法国TGV是日本新干线后,人类历史上第二个投入运营的高铁线路,推动了高铁的普及。目前法国高铁线路与普通铁路交汇使用,速度视路况而定:在普通铁路上,平均为100-150公里时速,如果是适用高铁的专有铁路,则时速可以达到350公里以上。TGV一直以法兰西的骄傲著称于世,不过最近似乎陷入了疲软状态,出口困难,原因有3点:一是法国高铁项目有很大的公营背景,价格高昂,在国际市场上没有优势,二是前期技术转让太多,导致以前的合作伙伴掌握技术成为了劲敌,三是技术创新陷入了困境。

中国高铁正迎来全球机遇期,不仅走向非洲,还走向欧美,搭建全球战略架构,带动其他产业发展。未来中国高铁对外将增加3个门户,以西北东北和西南3个方向为出口,通过与欧美及东南亚各国相连,发挥中国高铁的重要作用。


 Shuze HE
Shiming ZHANG 

Sources :

1.http://www.la-petite-souris-normande.com/article-l-histoire-du-tgv-chinois-et-le-vrai-role-du-mechant-siemens-123502522.html
2.  https://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/les-chiffres-fous-du-tgv-chinois_1380030.html
3.  http://french.china.org.cn/business/txt/2017-06/27/content_41105429.htm
4.  http://www.liberation.fr/futurs/2017/07/04/la-chine-a-fait-un-tgv-toute-seule_1581577



mardi 31 janvier 2017

The end of planned obsolescence, a dream or a trend ?


The end of planned obsolescence, a dream or a trend ?


When did you last change your phone? Three years is the average duration of ownership of an iPhone according to Apple. It is even shorter for other phones at only two years. Full memory or dead battery, our devices are no longer future-proofed. Despite their high cost, they don’t last all that long. You may think it’s just wear and tear but these failures are too premature and yet, most of the time, people are far from thinking that it was premeditated. For instance Apple would regularly innovates in order to maintain control over their products’ life span: uploading the latest operating system for older devices became impossible and replacing the battery or the screen yourself is becoming harder and harder. They also make the accessories obsolete so that the customers are being forced to replace them between each generation. Today, customers are increasingly being targeted through planned obsolescence, and this is becoming obvious to them. Planned Obsolescence has become a real scourge of modern times.

In fact there’s nothing new about this. Many theories about consumption emerged in the 30’s including Bernard London’s which stipulates that keeping products until the end of their natural life cycle was slowing down the economy. Two decades later, former American President Eisenhower followed in London’s footsteps declaring “to save the economy, we must buy, buy anything”. In the 60’s, Vance Packard set the cat among the pigeons revealing that some firms were secretly limiting the durability of devices in order to shorten their lifespan and so boost profits.

Customers became better informed and many disgruntled buyers dared to sue companies. For instance battery life in three generations of iPods was limited to 18 months, which infuriated many customers. Quickly enough, Apple reimbursed them. Indeed, they prefered slamming down the Pandora box rather than losing the case and so setting a precedent. In France in 2015 a bill was passed to fight against planned obsolescence and the risk run is 2 years’ imprisonment as well as a fine of 300 000€. Not only is planned obsolescence hard to prove, fines and penal servitude haven’t been enough to scare firms. What is really at the core of their concerns is their image. Today, being eco-friendly is trendy.

Firms now have to make their strategy evolve to attract customers and to change their economic model. Some companies have opted to develop customers’ loyalty with replaceable and repairable parts. In fact, even if consumers don’t buy new products, this economic model is viable because companies earn money from the spare parts and retain their customers. For instance SEB, a world leader in small electrical appliances, promotes its products by promising to stock parts for them for ten years. Fairphone is also a precursor of this new trend and a proof that the demand is real for such an economic model. Indeed in this case, consumers themselves believed in the modular telephone and financed it thanks to crowdfunding. For the Earth's sake, it would be a great economic step forward if it gains ground.

Claire Peters & Jeanne Schied