La confidentialité inquiète de plus en plus les utilisateurs de gadgets informatiques
Il est difficile de regarder le premier épisode (saison 3) de la série américaine « Black Mirror » ou bien le film « Snowden » (sorti aux cinémas le 15 septembre) et de ne pas se demander : nos vies privées sont-elles vraiment bien protégées dans le contexte de l’informatique ? Apparemment Mark Zuckerberg, fondateur du Facebook, n’est pas tout à fait de cet avis.
Lors d’une publication pour la promotion du réseau social « Instagram » sur son compte Facebook, on a pu lire de petites remarques sur son opinion à ce sujet. Son ordinateur présentait des « mesures extra » pour la sécurité, sous la forme de deux petits scotchs sur la webcam et sur le microphone, comme une dernière barrière contre l’espionnage des hackers. Est-il trop paranoïaque ? Est-ce que même le roi des réseaux sociaux ne peut pas être protégé de ces individus malintentionnés ?
En effet, il n’y a pas que les hackeurs qui agissent, mais aussi de grandes marques comme Google et Samsung! Tout est décrit dans les termes de service, ces textes que l’on est contraint d’accepter sans que personne ne les lise. Officiellement, les données sont récoltées pour l’amélioration des produits de ces marques, par exemple la reconnaissance faciale et vocale, ou les historiques de recherche pour pouvoir suggérer des produits qui s’approchent du goût des gens. Mais officieusement… ?
Le cauchemar n’est pas fini, comme nous l’a révélé Edward Snowden dans un grand scandale en 2013 et plus récemment dans son film. Des agences gouvernementales comme la NSA (l’agence nationale de sécurité américaine) aux USA font de la surveillance, parfois illégale, de leurs propres citoyens. Le propre directeur du FBI, James Comey, a déclaré utiliser la « méthode Zuckerberg » : « J’utilise le scotch puisque j’ai vu des gens plus intelligents que moi qui l’utilisent ».
De grandes entreprises comme Apple, Google ou bien Facebook sont obligés de demander aux utilisateurs l’autorisation pour l’usage de leurs informations, toutefois le problème demeure avec les malwares et programmes malintentionnés. Le mode opératoire pour accéder à une webcam sur un autre ordinateur peut être facilement trouvé dans Google et, dans une récente polémique, ont été démarqués des sites clandestins russes qui partageaient des images en direct de caméras partout dans le monde. Finalement, un simple scotch semble être une bonne mesure pour éviter ce qui peut enchaîner des grands problèmes.
Par Pedro Castanheira & Jorge Arpa Garzarán
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