mercredi 7 janvier 2015

Équilibre entre savoir-faire traditionnel et technologies antisismiques modernes

Équilibre entre savoir-faire traditionnel et technologies antisismiques modernes

Inès Otosaka et Gaspard Charles
On enregistre un séisme (地震 jishin)  toutes les cinq minutes au
Japon.

日本人は子供の時から地震に備えています。学校で防災訓練をよくしています。たとえば、頭巾をかぶって机の下に隠れて、静かに待ちます。先生の命令によって、ゆっくり列をつくって、建物を出て、近くの公園に集まります。
日本の建物は地震に耐えるように設計されています。超高層ビルの構造は法隆寺の塔か。らちゃくそうをえています。

Le Japon est situé à la rencontre de quatre plaques tectoniques et présente une très grande sismicité. En effet, plus de 20% des séismes les plus violents dans le monde ont lieu dans l’archipel japonais.  
   Depuis le séisme de Kobe (阪神・淡路大震災 Hanshin awaji dai shinsai)(神戸市) de 1995 où plus de 5000 personnes sont décédées et 40 000 blessées, le Japon a investi dans des infrastructures urbaines capables de résister à ces tremblements de terre et a généralisé un système pédagogique de prévention qui débute dès l’école primaire.
En effet, les normes parasismiques sont très strictes et les avancées technologiques sont nombreuses dans ce domaine. Les bâtiments reposent sur des amortisseurs et les plus hauts comportent à leur sommet des poids mobiles reposant sur un système hydraulique qui permettent de réduire les oscillations. Le matériau de construction de prédilection est le béton armé qui permet de renforcer les structures et de limiter les risques d’incendie.  


 Tokyo et ses nombreux gratte-ciels dont la forme rappelle les pagodes traditionnelles



Ces nouveaux bâtiments sont inspirés des pagodes qui ont résisté à l’épreuve des séismes comme le temple Hôryûji (法隆寺) de Nara (奈良市). Ces pagodes ( tô) ont été conçues de manière à ce que les différents étages puissent se déplacer librement des uns des autres et comportent un mât central qui assure la résistance du bâtiment et la cohésion de tous les étages. Les gratte-ciels s’inspirent de ce savoir-faire traditionnel.  
 Les transports en commun disposent aussi de mesures antisismiques : le shinkansen (新幹
) (le train à grande vitesse japonais) est programmé pour s’arrêter automatiquement dès que les premières secousses sont ressenties. L’aménagement des logements est également pensé avec l’absence d’armoire ou de cadre qui pourraient tomber en cas de secousses.
Ces infrastructures ont d’ailleurs montré leur efficacité lors du tremblement de terre de 2011 (東日本大震災 hikashi nihon daishinsai) dans la région du Tohôku (東北地方). En effet, très peu de victimes dues au séisme ont été enregistrées  grâce à la grande qualité des systèmes antisismiques et c’est le tsunami (津波), conséquence du tremblement de terre, qui a provoqué l’incident de Fukushima (福島第一原子力発電所事故 Fukushima Dai-ichi genshiryoku hatsudensho jiko) et fait plus de 18 000 disparus.

Architecture de la pagode à cinq étages du temple Hôryûji


La recherche de nouveaux systèmes est toujours d’actualité avec le développement de nouveaux bétons ou l’utilisation de joints flexibles dans les canalisations. Le Japon est ainsi la nation la plus développée en termes de résistance aux phénomènes sismiques.
   La prévention des habitants constituent un élément important au Japon, chaque habitant devant connaître les mesures de sécurité à prendre en cas de séisme et les enfants apprennent ces gestes dès leur plus jeune âge. Le 1er septembre est organisée une journée dédiée à la prévention sismique en commémoration du grand séisme de 1923 qui a eu lieu à Tôkyô (dans la région du Kanto) (関東大震災 Kantō daishinsai).  


Sources :
-       http://www.lexpress.fr/actualite/monde/comment-le-japon-se-prepare-auxseismes_971252.html
-       https://www.asme.org/engineering-topics/articles/construction-andbuilding/made-in-japan-earthquake-proof-homes
-       http://web-japan.org/trends/11_sci-tech/sci110728.html
-       http://publik.tuwien.ac.at/files/PubDat_216235.pdf



Virgin Galactic crash: is there a future for space tourism?

Virgin Galactic crash: is there a future for space tourism?

The crash of Virgin Galactic Spaceshiptwo, causing the death of its pilot, raises questions about space tourism.

By Antoine Combes & Sophie Lattes.


One week ago, Virgin Galactic Spaceshiptwo crashed in the Mojave Desert in California, causing the death of co-pilot Michael Alsbury and seriously injuring pilot Pete Siebold. 

Spaceshiptwo and its mothership Whiteknight.
                                                                                                                             
This project was supposed to start on a commercial basis by the end of 2014. The spaceship can accommodate 6 passengers in addition to 2 pilots. First, this spaceship is towed by its mothership, named « White Knight », to an altitude of 60, 000 feet. Then Spaceshiptwo detaches itself from « White knight » at the speed of 1870 miles per hour to reach an altitude of 68, 900 feet in ten seconds. Finally the passengers can enjoy the effects of zero gravity for a few minutes and surely the most impressive view of Earth in the galaxy.

« Spaceshiptwo detaches itself from « White knight »
at the speed of 1870 miles per hour ».
   
In the Mojave Desert, the huge debris field suggests that Spaceshiptwo exploded in flight, but Christofer Hart, president of the National Transportation Safety Board (N.T.S.B.) announced that the investigation will last at least 9 months. However, investigators have already reported several anomalies 20 seconds before the loss of communication, which leads them to focus on human failure. Even though these anomalies might not be the real cause of the accident, Virgin Galactic will certainly have to review its programme and the idea of tourist flights launched from Spaceport America in New Mexico. Despite all this, Richard Branson is confident about the future of the project: « Space is hard to master but worth it. We will persevere and move forward together ». 
« In the Mojave Desert, the huge debris field suggests
 that Spaceshiptwo exploded in flight ».

Behind this tragic accident, the whole space tourism sector is being put into question. After the crash, Tom Bower, author of a biography of Richard Branson, stated in an interview that many Virgin Galactic engineers resigned because of their concern for the safety of the ship, especially after an accident in 2007. Some experts have criticized Mr. Branson for playing Russian Roulette with human lives. And the controversy continues.

This deadly case also brings light to another aspect of space tourism which is starting to become a concern in other sector: the environment. Undeniably, if travelling through space may be one of man's dreams, the fuel consumption of the spaceships is surely one of Earth's biggest nightmares. The motors of Spaceshiptwo release a specific kind of soot which can efficiently trap solar radiation in the stratosphere. Some scientists have already predicted that in ten years, at the rate of 10 flights per year, the climate change effect will be equal to that caused by all regular flights in a year. As world opinion becomes more and more sensitive to pollution, these numbers speak for themselves. 

The dream of seeing planet Earth from space seems to justify any cost.


Indeed, clients has to pay $ 200,000 to enjoy just 3 minutes of zero gravity. Nevertheless, Richard Branson has declared that his company has already received 38, 000 reservations. These huge sums of money create controversy: how should we react when the wealthiest men on Earth throw their money into a 3 minute experience which literally destroys the atmosphere? This project for the « happy few », with its terrible ecological price, sounds like a new way to display their wealth to the world.


The U.S. government finally authorised this programme in May 2014, five years after its creation, but the recent failure will certainly curb the idea of space tourism. Let’s hope that this tragic accident will remind everyone that the conquest of space doesn’t justify any cost, especially when it comes to running a for-profit business.


Did you know..? 

While testing a motor of Spaceshiptwo in 2007, a fuel tank exploded, killing 3 engineers. Some experts continue to say that the motor wasn’t reliable, and that the accident is due to Richard Branson‘s irresponsibility.




Sources : 




A qui appartient le ciel ?

A qui appartient le ciel ?

Sophie Lattes et Antoine Combes


Avec la commercialisation des drones à usage domestique aux États-Unis, une question se pose désormais : comment réglementer leur utilisation ?


     Devant la récente montée en puissance des drones domestiques, la position de la F.A.A.,
organisation réglementant l'espace aérien américain, est plus que floue. Selon la réglementation américaine, on considère qu’il existe deux espaces aériens l'espace dont l'altitude est supérieure à 150 mètres est considéré comme public, tandis que l'espace situé en deçà des 24 mètres est privé et appartient au propriétaire de la terre. Pour la zone située entre les deux, aucune réglementation formelle n’existe pour l'instant. Et  c'est cette zone, maintenant envahie par les drones, que la F.A.A. peine à la réglementer.
       La F.A.A. a pourtant mis en place une loi limitant l'utilisation de l'espace aérien de cette zone : les drones sont autorisés tant que ceux-ci sont considérés comme un loisir, mais interdits s'ils servent des buts commerciaux. Cette loi, que la F.A.A. justifie comme nécessaire à la sécurité, provoque l'incompréhension des commerciaux pour qui l'utilité des drones est presque infinie. Comment savoir si un drone survolant un champ est utilisé à des fins ludiques ou si celui-ci est utilisé optimiser l’irrigation grâce à la vue aérienne (donc à des fins commerciales et ainsi illégales) ?

Les drones sont de plus en plus commercialisés au grand public et leurs fonctionnalités et maniabilités ne cessent d’augmenter : filmer, prendre des photos, retour automatique : le potentiel d’utilisation est énorme.

   
      Si cette loi est appliquée au niveau national, la réglementation quant à l'utilisation des drones diffère selon les États : tandis que la Louisiane restreint l'utilisation de drones à des lieux dit "non stratégiques", la Caroline du Nord est en train de créer une loi imposant une licence régulant leur utilisation.
     Face à la démocratisation des drones, la F.A.A. se doit de trouver rapidement un moyen de contrôler l'utilisation de l'espace aérien par des particuliers. Le gouvernement américain demande  actuellement aux constructeurs de rendre les drones plus visibles en augmentant leur taille ou en changeant leur couleur, ainsi que d’inclure un système qui permettrait d'identifier les utilisateurs ou propriétaires de drones. Une chose est sûre : le marché des drones a encore un brillant avenir.




Sources :

Forbes 
The Washington Post
NPR