dimanche 11 janvier 2015

Un pequeño paso para Rosetta pero un gran paso para la humanidad

Un pequeño paso para Rosetta pero un gran paso para la humanidad
Roux Olivier, Donnadieu Arthur


Hace diez años que la Agencia Europea del Espacio (ESA), gestora de la misión, lanzó su sonda espacial Rosetta con el fin de que el modelo Philae contenido en la sonda se posara en el cometa 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, a quinientos millones de kilómetros de la Tierra.
La nave pasó tres veces cerca de la Tierra y una vez cerca de Marte para lograr, diez años después, el encuentro con el cometa. En la última etapa, cuando la sonda alcanzó la órbita de Júpiter, la sonda hibernó durante treinta y un meses, el momento en que más lejos del Sol se encontraría en toda su trayectoria.
Recorrió cerca de siete mil millones de kilómetros lo que representa el equivalente de cinco veces la vuelta al sol. Dado que el viaje estaba a punto de concluir, el mundo entero esperaba febrilmente el encuentro entre el robot y el cometa.
La noticia salió el miércoles 12 de noviembre de 2014 : Philae logró su aterrizaje sobre “Tchouri”.
Es la primera vez en la historia de la humanidad que un robot se posa sobre un cometa.
A pesar de la euforia, parece que Philae tiene los días contados: durante el aterrizaje, no se activaron los arpones que debían anclarla al suelo. Se estabilizó con un pie en el aire, impidiendo sus paneles solares recibir suficiente energía.
Pero estas dificultades no bloquearon la labor del robot: Philae ha empezado a radiografiar el interior del cometa, estudiar su magnetismo, tomar imágenes del suelo y analizar las moléculas complejas soltadas por la superficie. Por su parte, Rosetta va a viligar y acompañar “Tchouri” en su curso hasta el verano de 2015.
La importancia científica de la misión reside en el hecho de que se puede proporcionar información acerca del Sistema Solar y sobre el origen del agua en la Tierra, que pudo llegar en los cometas que son los más antiguos vestigios del Sistema Solar. Tienen trazas de gas, lo que puede permitir la reconstitución de la historia del Universo .
Así pues, los resultados van a ayudar a la ESA a responder muchas preguntas científicas. La misión Rosetta abre una nueva página en la historia del Universo.


SOURCES
http://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/sonde-rosetta/le-robot-philae-s-est-pose-sur-une-comete-et-maintenant_744501.html
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/11/14/philae-pourrait-vivre-ses-dernieres-heures_4523682_1650684.htmlhttp://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/11/12/mission-reussie-pour-philae-qui-a-atterri-sur-la-comete-tchouri_4522515_1650684.html
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/12/1989593-les-enjeux-de-la-mission-rosetta.html

jeudi 8 janvier 2015

L'héritage médical de la guerre



L'héritage médical de la guerre

Marie Vanbremeersch et Laure Cadec



En débarquant en 1915 sur les côtes françaises du Pas-de-Calais, le soldat britannique Ernest Cable ne se doutait pas qu'il allait participer au progrès de la médecine.

Vue de l'hôpital général australien installé à Wimereux (vers 1918).



Pris de crampes d'estomac violentes et de diarrhée sanglante, le soldat Cable est envoyé au Grand Hôtel de Wimereux, transformé en hôpital pendant la guerre. Les médecins lui diagnostiquent la dysenterie, une maladie infectieuse affectant le tube digestif, dont il meurt quelque temps plus tard.


Un médecin de l'hôpital, intéressé par ce cas, William Broughton-Alcock, se met alors à travailler sur la maladie et réussit à isoler la bactérie responsable de la dysenterie. Sa culture et son étude ont depuis permis d'obtenir énormément d'informations sur cette maladie qui a fait de nombreuses victimes à l'époque. 


Une équipe de chercheurs travaille toujours aujourd'hui sur le séquençage du génome de la bactérie du soldat Cable. Grâce aux méthodes actuelles, ils ont pu découvrir pourquoi cette bactérie était si redoutable : elle était déjà résistante à la pénicilline, avant même que l’usage de celle-ci en tant que médicament ne se généralise. Pour la combattre, il aurait fallu détenir des antibiotiques plus puissants, comme ceux qu'Alexander Flemming découvrit quelques années plus tard. Cette anecdote n'est qu'une infime partie de l'héritage de la guerre en médecine.

 La tombe du soldat Cable.


En 1915, les médecins s'étaient déjà familiarisés avec certaines notions microbiologiques, grâce aux découvertes de Louis Pasteur notamment. Il était enfin reconnu que les micro-organismes, et non les esprits frappeurs, étaient à l'origine des maladies infectieuses. On commençait à mieux contrôler les infections, mais aussi à avoir une vision plus moderne des divers traumatismes psychiatriques et des techniques chirurgicales d'amputation.


Aujourd’hui, le professeur Dennis Shanks, directeur de l’Institut militaire sur le paludisme de Queensland (Australie), étudie les principales maladies de l'époque de la Première Guerre Mondiale. Pour lui, c'est « une période clé dans la transition vers la médecine scientifique ».


On compte ainsi plusieurs cas de maladies dont l'étude et la compréhension ont été accélérées et motivées par la guerre, dont le typhus. Au début du XXème siècle, près d'un tiers des soldats britanniques en étaient infectés, mais les scientifiques commençaient tout juste à chercher un vaccin. Lors de la Seconde Guerre des Boers (Afrique du Sud, 1899 - 1902) il a été testé à grande échelle sur le champ de bataille, avec succès. Le pourcentage de personnes infectées dans les rangs britanniques chuta, mais leurs alliés français, qui avaient mis plus longtemps à vacciner leurs troupes, subirent de grosses pertes. 


Bien qu'elles aient aidé au développement de certains traitements, les périodes de guerre n'ont pas résolu tous les problèmes de santé publique. Elles en ont même empêché certains remèdes, concernant des maladies toujours présentes aujourd'hui, comme par exemple la malaria (paludisme). Cette maladie, transmise par une certaine espèce de moustiques, ne sévit pas en Occident mais plutôt dans les pays tropicaux. Le seul traitement relativement efficace était l'ingestion de quinine, fruit d'un arbre qui poussait à grande échelle dans les colonies hollandaises du sud de l'Asie. L'accès à ces colonies était très fortement réglementé et a empêché l’approvisionnement en quinine. Les Allemands ont donc été forcés de synthétiser un produit égalant les propriétés de la quinine, ce qui a pris du temps. Le bilan est cependant positif car la synthèse de ce produit est un réel progrès, qui aurait peut-être échoué sans la pénurie de quinine.


Enfin, le professeur Shanks a découvert quelques épisodes plus sombres dans le traitement des maladies pendant la guerre : un vaccin contre le tétanos testé sur seulement la moitié d'un groupe de prisonniers de guerre qui s'est révélé efficace, ou encore le traitement des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST). En effet, le traitement préconisé pour ce type d'infections est le confinement, ce qui a paralysé une bonne partie de l'armée américaine à une certaine période ; ou des pratiques si épouvantables qu'une bonne partie des malades préférait souffrir en silence plutôt que déclarer leur maladie (injections d'arsenic et/ou de mercure pour la syphilis, irrigation de l'urètre au permanganate de potassium pour la gonorrhée...)


Malgré tout, le professeur Shanks conclut sur le respect qu'impose le travail réalisé par les médecins de la Première Guerre Mondiale, dans un contexte difficile et avec peu de ressources exceptée leur capacité à penser.




Sources :


http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2814%2961786-4/fulltext

mercredi 7 janvier 2015

Équilibre entre savoir-faire traditionnel et technologies antisismiques modernes

Équilibre entre savoir-faire traditionnel et technologies antisismiques modernes

Inès Otosaka et Gaspard Charles
On enregistre un séisme (地震 jishin)  toutes les cinq minutes au
Japon.

日本人は子供の時から地震に備えています。学校で防災訓練をよくしています。たとえば、頭巾をかぶって机の下に隠れて、静かに待ちます。先生の命令によって、ゆっくり列をつくって、建物を出て、近くの公園に集まります。
日本の建物は地震に耐えるように設計されています。超高層ビルの構造は法隆寺の塔か。らちゃくそうをえています。

Le Japon est situé à la rencontre de quatre plaques tectoniques et présente une très grande sismicité. En effet, plus de 20% des séismes les plus violents dans le monde ont lieu dans l’archipel japonais.  
   Depuis le séisme de Kobe (阪神・淡路大震災 Hanshin awaji dai shinsai)(神戸市) de 1995 où plus de 5000 personnes sont décédées et 40 000 blessées, le Japon a investi dans des infrastructures urbaines capables de résister à ces tremblements de terre et a généralisé un système pédagogique de prévention qui débute dès l’école primaire.
En effet, les normes parasismiques sont très strictes et les avancées technologiques sont nombreuses dans ce domaine. Les bâtiments reposent sur des amortisseurs et les plus hauts comportent à leur sommet des poids mobiles reposant sur un système hydraulique qui permettent de réduire les oscillations. Le matériau de construction de prédilection est le béton armé qui permet de renforcer les structures et de limiter les risques d’incendie.  


 Tokyo et ses nombreux gratte-ciels dont la forme rappelle les pagodes traditionnelles



Ces nouveaux bâtiments sont inspirés des pagodes qui ont résisté à l’épreuve des séismes comme le temple Hôryûji (法隆寺) de Nara (奈良市). Ces pagodes ( tô) ont été conçues de manière à ce que les différents étages puissent se déplacer librement des uns des autres et comportent un mât central qui assure la résistance du bâtiment et la cohésion de tous les étages. Les gratte-ciels s’inspirent de ce savoir-faire traditionnel.  
 Les transports en commun disposent aussi de mesures antisismiques : le shinkansen (新幹
) (le train à grande vitesse japonais) est programmé pour s’arrêter automatiquement dès que les premières secousses sont ressenties. L’aménagement des logements est également pensé avec l’absence d’armoire ou de cadre qui pourraient tomber en cas de secousses.
Ces infrastructures ont d’ailleurs montré leur efficacité lors du tremblement de terre de 2011 (東日本大震災 hikashi nihon daishinsai) dans la région du Tohôku (東北地方). En effet, très peu de victimes dues au séisme ont été enregistrées  grâce à la grande qualité des systèmes antisismiques et c’est le tsunami (津波), conséquence du tremblement de terre, qui a provoqué l’incident de Fukushima (福島第一原子力発電所事故 Fukushima Dai-ichi genshiryoku hatsudensho jiko) et fait plus de 18 000 disparus.

Architecture de la pagode à cinq étages du temple Hôryûji


La recherche de nouveaux systèmes est toujours d’actualité avec le développement de nouveaux bétons ou l’utilisation de joints flexibles dans les canalisations. Le Japon est ainsi la nation la plus développée en termes de résistance aux phénomènes sismiques.
   La prévention des habitants constituent un élément important au Japon, chaque habitant devant connaître les mesures de sécurité à prendre en cas de séisme et les enfants apprennent ces gestes dès leur plus jeune âge. Le 1er septembre est organisée une journée dédiée à la prévention sismique en commémoration du grand séisme de 1923 qui a eu lieu à Tôkyô (dans la région du Kanto) (関東大震災 Kantō daishinsai).  


Sources :
-       http://www.lexpress.fr/actualite/monde/comment-le-japon-se-prepare-auxseismes_971252.html
-       https://www.asme.org/engineering-topics/articles/construction-andbuilding/made-in-japan-earthquake-proof-homes
-       http://web-japan.org/trends/11_sci-tech/sci110728.html
-       http://publik.tuwien.ac.at/files/PubDat_216235.pdf