jeudi 21 janvier 2016



Il y a 100 ans : la théorie qui changea l’univers
Le 25 novembre 1915, Albert Einstein soumettait sa théorie générale de la relativité, pilier de la physique moderne, qui a révolutionné notre compréhension de la relation entre le temps, l’espace et la gravité.
 
Que se cache-t-il derrière cette théorie ?
  C’est sous la forme d’une simple et élégante équation qu’Einstein décrit  l'interdépendance de l’espace et du temps, tel une structure souple et extensible. La gravité, considérée alors comme une force, devient la déformation de cet espace-temps. Einstein décrit ce nouvel espace comme un matelas moelleux où l’énergie et la matière déforment la géométrie, produisant l'effet que l’on appelle gravité.


La terre déformant l’espace-temps.



La théorie dans notre vie quotidienne

  Un des plus étranges phénomènes découvert grâce à cette théorie est l’existence des '' trous noirs ''. Étant donné que la masse d’un objet déforme l’espace-temps et crée la gravité, il est possible que les objets ayant les masses les plus élevées arrivent à empêcher les rayons lumineux de se dégager de leur attraction, d’où le terme de trou noir.

  Cette théorie explique l'un des plus grand mystères de l'univers : son origine. L’équation montre que l’univers est en expansion, et si l’on remonte assez loin dans le temps, l’univers devient de plus en plus petit jusqu’au moment ou sa  densité est maximale. Ce moment est celui qui précède l'explosion qu’on appelle aujourd’hui le Big Bang.

  La théorie montre également que plus la gravité est forte, plus le temps est ralenti.  Cependant le temps est une variable importante que les satellites GPS utilisent pour trianguler notre position sur Terre. Or, ces satellites, orbitant à 20000 km au dessus de la surface de la Terre, sont soumis à une force de gravité plus faible. Cela entraîne une accélération du temps de leurs horloges embarquées de 500 millions de milliards de seconde par seconde. Si cet écart n’est pas corrigé, une erreur d'une dizaine de km peut se répercuter sur le trajet fourni par le GPS .

  Enfin, la flexibilité apportée par la structure souple de l’espace-temps permet en théorie de raccourcir la distance entre deux points éloignés de l’univers. C’est le procédé de déplacement qu'utilise les astronautes dans le film de science-fiction Interstellar.  Cependant il est encore impossible pour les scientifiques de créer volontairement une telle déformation, plus connu sous le nom de '' trou de ver ''.

  Alors comme le dit si bien le physicien à l'origine de la découverte des '' trous noirs '', Stephen Hawking : “L’équation de la relativité générale d’Einstein est sa meilleur épitaphe. Elle devrait perdurer aussi longtemps que dure l’univers.”


Lucas Chambaud





Pluton : petite planète, grandes découvertes

  Au dessus de votre tête, le ciel bleu. A vos pieds, de la glace. Une station de sports d'hiver dans les Alpes ? Non, vous êtes sur Pluton.

 Dix jours après la confirmation de la découverte d'eau liquide sur Mars, la NASA révèle que Pluton a un magnifique ciel bleu et abrite de l'eau sous forme de glace.
  Pluton et son ciel bleu : cette photographie prise par le satellite New Horizons montre une couche de  brume de couleur bleue autour de la planète naine. Ce brouillard de haute altitude semble être de nature similaire à ce que l'on peut voir sur Titan, une des lunes de Saturne.

  La couleur bleu du ciel de Pluton proviendrait d'une réaction chimique entre le nitrogène et le méthane. Initiée par les rayons ultraviolets du soleil, cette réaction crée des particules semblables à de la suie appelés tholins. Lorsque ces particules se déplacent à travers l'atmosphère de Pluton, du gaz s'accumulent autour d'elles tel du givre ou de la neige très fine, déviant la lumière et faisant apparaître cette couleur bleu.

De l'eau sous forme de glace rouge sur Pluton

De la glace rouge sur Pluton : Les régions couvertes de glace apparaissent en rouge après le traitement des données envoyées par le satellite.


Jason Cook, membre de l'équipe scientifique de New Horizons, n'explique toujours pas cette curiosité : « Je suis surpris que cette glace soit si rouge. Nous ne comprenons toujours pas la relation entre la glace et la couleur rouge du tholin sur la surface de Pluton ». Les zones de localisation de l'eau ne suivent pas de règles précises : « Une grande partie de Pluton ne montre pas d'eau sous forme de glace car ces parties sont recouvertes par d'autres formes de glace, contenant du nitrogène ou du méthane. Seules de petites surfaces abritent de l'eau sous forme de glace. Comprendre pourquoi l'eau apparaît exactement là où elle est et non pas à d’autres endroits, c'est le challenge auquel nous faisons face aujourd'hui. »
Le terme « glace » est exactement ce à quoi il fait penser : des molécules d'HO gelées. Mais avec une température proche de -220 degrés Celsius « ça ne ressemble en aucun cas au glaçon que vous sortez du congélateur : si vous la frappez avec un marteau, elle ne va pas se briser en morceaux. Cette glace ressemble plus à de la pierre » affirme Curt Niebur, un autre membre de l'équipe scientifique de New Horizons.

Encore des découvertes en attente

« Aussi confiant que nous le sommes dans notre connaissance du système solaire, ce dernier ne cesse de nous surprendre. Il y a une telle diversité et une telle complexité dans cette immensité, même aux tréfonds de notre système solaire, et il y tellement plus à venir. De nouvelles découvertes vont arriver chaque semaine grâce aux données apportées par ce satellite » assure Curt Niebur.

  Les spéculations portent maintenant sur la possible présence d'eau liquide sous la surface de Pluton.
Trouver de l'eau sur une autre planète que la notre serait une découverte exceptionnelle parce qu'elle alimenterait l'espoir de trouver un jour une trace de vie extra-terrestre.
Le satellite New Horizons est actuellement à 5 milliards de km de la Terre et tous ses systèmes embarqués fonctionnant parfaitement. Il faudra néanmoins 16 mois pour télécharger toutes les informations recueillies par les sept instruments à bord pendant son survol de Pluton. Une chose est sûre, la planète naine et ses énigmes n'ont pas fini de nous surprendre.

Lucas Chambaud
 Sources:

IA: Cuando los hombres manufacturan a otros


Una imagen de la película Ex machina.

 

La ciencia ficción suministra robots autónomos y perfeccionados. Tienen una conciencia, emociones e inspiran simpatía, como los humanos. Pero lejos de la literatura y de Hollywood, ¿qué pasa hoy en los laboratorios de todo el mundo ? La emoción y la conciencia aparecen como elementos esenciales para hacer una máquina en la imagen del ser humano.

Cómo podemos definir la inteligencia artificial ?

Una opinión compartida por Jean-Michel Besnier, profesor de filosofía en la Sorbona y especialista en la inteligencia artificial ."La vida interior, no sabemos lo que es. La inteligencia artificial ha logrado despojar la noción de conciencia de la noción de interioridad y simplemente se define en términos de comportamiento : se puede imitar en las máquinas”.

"La idea de una inteligencia que no fuera propia de los seres vivos, sino también en las máquinas “. Fue en la mente de un matemático Inglés, Alan Turing, donde nació en 1950 la idea de la inteligencia artificial, a menudo abreviada IA.

Artificial ? Debido a que este tipo de inteligencia es el resultado de un proceso creado por el hombre. Inteligencia ? Pero desde cuándo un sistema es inteligente ? La computadora Deep Blue, que venció a Kasparov, no se puede considerar inteligente, a lo sumo es un as del cálculo.


Dos distinciones en la Inteligencia Artificial

Primero viene la IA simple, denominada también ANI. Estamos hablando de un robot calificado o más calificado que un ser humano, pero no puede lograr una tarea específica. Son muchos. Por ejemplo, el software ajedrez, más eficiente que los jugadores humanos o un otro ejemplo es el enemigo en videojuego jugado por "la computadora".

Segundo viene la inteligencia artificial fuerte. No existe (aún). Estamos hablando de una máquina con las mismas capacidades que un ser humano, en todas las áreas. Lo que es muy diferente de la ANI, porque aquí, el robot debe ser capaz de aprender, al igual que el hombre, a partir de experimentos y en muy diferentes áreas.

Nick Bostrom, uno de los participantes en una conferencia organizada por Google y uno de los mejores expertos del tema, efectuó una encuesta  interesante. Solicitó a 550 expertos en IA para estimar cuándo una máquina será tan inteligente como un humano. La mitad de los participantes consideró que la inteligencia fuerte aparecerá en 2040.

Los problemas de la inteligencia artificial

Estos resultados también plantean cuestiones éticas: si un programa es capaz de detectar e influir en las emociones de un ser humano, ¿qué pueden hacer? Si la máquina puede hacer cambiar el estado emocional de una persona, podemos imaginar que puede servir para fines comerciales, por ejemplo.
Además, los grandes nombres expresaron su temor. Elon Musk (que es sin embargo uno de los multimillonario más optimistas), Bill Gates, Stephen Hawking o Steve Wozniak, cofundador de Apple señalaron que la inteligencia artificial podría firmar nuestra muerte en los próximos años.

Es la última frase de la película Ex machina la que resume su advertencia :
"Un día de éstos, los robots ​​van a mirarnos de la manera como consideramos los esqueletos fósiles en las llanuras de África ... un mono en el polvo con un lenguaje soez y unas herramientas primitivas , destinado a extinguirse”.


Lucas Chambaud







L'ÈRE POST-ANTIBIOTIQUE EST DÉJÀ ARRIVÉE
Les spécialistes nous alertent : la population des bactéries résistantes s’est largement diffusée dans le monde et le nombre d’infections inguérissables grandit.

Une nouvelle problématique est devenue un des plus grands soucis du système de santé mondiale : les infections bactériennes résistantes aux antibiotiques. Au siècle dernier, elles existaient seulement dans la zone hospitalière, touchant des patients gravement malades ou  immunodéprimés. À présent, ces contaminations se sont répandues ; elles affectent des personnes saines, rendant impossible la guérison des maladies qui avaient un traitement simple auparavant. C’est ce que les spécialistes appellent « l'ère post-antibiotique », et il est très probable  que ses conséquences deviendront plus immédiates dans les prochaines années décennies.




Des scientifiques chinois ont identifié une mutation du gêne MCR-1 chez les bactéries qui les rendent résistantes à la Colistine, un des antibiotiques les plus utilisés. Lorsqu’une bactérie qui porte ce nouveau gène se reproduit avec une bactérie non-résistante, la mutation est transmise horizontalement, c'est-à-dire par l’intégration du matériel génétique d'un autre organisme. Ainsi, la dissémination de ce gêne mutant est très rapide ; il est déjà présent dans les espèces bactériennes les plus communes, notamment E coli, Klebsiellapneumoniae et Pseudomonas aeruginosa. L’auto-médication et l’utilisation exagérée et inappropriée des antibiotiques  par l’industrie alimentaire sont certainement les facteurs les plus déterminants menant  à la multi-résistance, selon les spécialistes. 
 

La bacterie Staphylococcus aureus (MRSA) est résistant à plusieurs antibiotiques maintenant.
Les conséquences potentielles  de cette situation mettent la société mondiale  au risque d’une propagation des infections de bactéries MDR (multi drug resistant) génétiquement mutées. Dans ces cas, le traitement des maladies dépend du type d’infection et de la disponibilité de traitements alternatifs qui n’utilisent pas des antibiotiques. De nouveaux médicaments sont en cours de développement pour retarder l’apocalypse. Le Teixobaction, l’alternatif le plus connu, est un médicament qui peut devenir une alternatif aux antibiotiques, mais pour l’instant il n’a pas été approuvé encore pour l’usage humaine.
Membre active de la campagne Antibiotic Action, la professeure Laure Piddock souligne qu’il faut surtout repenser la manière dont on utilise les antibiotiques aujourd’hui. Selon elle , « Les mêmes antibiotiques ne peuvent pas être utilisés pour la médecine vétérinaire et humaine. » Pour conclure, elle nous alerte : « Nous espérons que l'ère post-antibiotique n’est pas encore irréversible. Cependant, il faut que le monde entière soit attentif."

Lucas VARGAS TASSONI
Helena FIGUEIREDO DE ALMEIDA ALVES


http://www.bbc.com/news/health-34857015
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0188440905002730
http://www.nature.com/news/who-warns-against-post-antibiotic-era-1.15135






Génie à 17 ans ? C’est possible !



Deux lycéens ont réussi l’improbable: développer un théorème mathématique qui pourrait aider à résoudre le plus grand mystère de l’univers. Son nom: Le théorème de Liang-Zelich.

Super théorème
En apparence, Ivan Zelich est un lycéen australien ordinaire de 17 ans. Passionné de piano, il étudie  dans un lycée de Brisbane en Australie. Rien de plus normale. Sauf qu’avec un QI de 180, ce jeune prodige a commencé à parler à l’âge de 2 mois, et vient de mettre en évidence, avec un collègue américain, Xuming Liang, un théorème permettant d’exécuter des calculs plus rapidement qu’un ordinateur. . Des mathématiciens de Washington ont affirmé que ce théorème aurait des applications importantes dans le future des mathématiques.  


Les deux génies se sont rencontrés sur un forum de maths en ligne, et ont depuis joint leurs efforts pour établir le Théorème Liang-Zelich.Cet exploit leur a demandé 6 moins d’intense effort et de coordination. En effet, le décalage horaire a obligé l’un à travailler pendant que l’autre dormait, et vice versa, se mettant d'accord par chat sur Skype.


D’après Zelich, le théorème prouve essentiellement que deux lieux géométriques - ensembles de points satisfaisant certaines conditions, donnés par un problème de construction géométrique - sont les mêmes.

Formulé comme cela, le théorème apparait obscur, mais ce résultat facilitera grandement l’algèbre géométrique, et peut contribuer à la théorie des cordes.
Zelich explique les résultats de son théorème et ses implications en 3 points:

   1.      Le théorème aide les gens à mieux comprendre les structures géométriques, ce qui mène rapidement à la solution des problèmes étudiés.

   2.      En conséquence, les calculs sont réduits de manière significative. Il améliore aussi  des méthodes et théorèmes précédemment découverts. Par exemple, une preuve de 5 pages a été réduite 4 lignes avec une des applications du théorème.

   3.      3. En généralisant cela, on pourrait comprendre la structure des cubes de plus haute dimension, ce qui pourrait aider dans la compréhension de la théorie des cordes et ses structures géométriques

Mathématicien né
Ivan est un mathématicien né. A l’âge de 3 ans, le concept de nombre négatif n’avait plus de secrets pour lui. Il l’avait compris en demandant à ses parents ce qui se passe quand quelqu’un doit de l’argent à quelqu’un d’autre.


Le jeune prodige avait été contacté par l’Université de Queensland en Australie à l’âge de 14 ans pour qu’il devienne étudiant là-bas. Sa mère avait toutefois refusé. Elle souhaitait qu’il finisse le lycée à un rythme normal,  afin de passer du temps avec les étudiants de son âge et de profiter de son adolescence. ‘’J’adore l’école. Je pense que c’était la bonne décision de rester. Cela m’a permis de bien me développer entant que jeune homme, et d’éprouver une forte empathie envers  les autres. ‘’ a t-il déclaré.


Quant à ses aspirations futures, il répond : "J’aimerais contribuer positivement au monde, c’est une de mes priorités, aussi simple que cela puisse paraître."





Youssef Benmakhlouf

vendredi 8 janvier 2016

Un tatouage pour sauver des vies ?

Fitbit, Apple Watch, Gear Fit de Samsung… Le tout connecté est en plein essor et de plus en plus d’applications sur la santé sont disponibles. De son coté, la technologie devient toujours plus flexible et miniaturisée. Au point de se faire tatouer pour resté connecté ? C’est le pari que se sont lancé plusieurs équipes de recherche du monde entier, avec comme objectif principal de pouvoir transformer ce support initialement artistique en une pépinière d’informations.

Le domaine médical est le secteur moteur de ces recherches. Ces nouveaux matériaux électroniques flexibles et ultrafins sont capable de révolutionner à la fois le suivi de la santé d’un patient, mais aussi la qualité de vie de celui-ci. Il est en effet déjà possible d’obtenir les constantes vitales d’un patient à distance grâce à un dispositif épidermique s’apposant sur le pied. Et les recherches ne s’arrêtent pas là : du capteur du taux de glaucomes par lentille, aux implants internes permettant de soulager la douleur et se dissolvant au bout d’un certain temps, comme un tatouage temporaire donc. En définitive, les possibilités sont immenses. Mais plus que suivre ou guérir, les scientifiques se sont lancés dans une bataille bien plus importante, celle de prévenir, d’anticiper, et de pouvoir alerter s’il y a un risque. Des résultats positifs ont été obtenus sur le suivi de la maladie de Parkinson, afin d’adapter la dose médicamenteuse à l’avancée de la maladie



Un exemple de tatouage intelligent.
Enfin, les études sur les différents supports sont en cours et vont encore augmenter les possibilités : du capteur sur la lentille oculaire capable de donner des informations sur la pression artérielle, au tatouage capable d’être réabsorbé par le corps. Sans danger pour la santé, ces procédés semblent être les principales armes pour révolutionner la détection et la guérison de certaines maladies, avec par exemple la possibilité de se faire “tatouer” son médicament dans son corps après une opération. De cette manière, le tatouage va distribuer le médicament au corps tout en se résorbant, permettant une meilleure récupération.

Que ce soit de façon temporaire pour un suivi adapté, ou pour suivre à l’échelle d’une vie les constantes vitales d’une personnes, les tatouages intelligents semblent représenter une nouvelle façon de pratiquer une médecine plus facile, plus rapide, et moins contraignante pour les patients et le personnel médical. De quoi annoncer l’apparition de salons de tatouages dans les hôpitaux ?

Titouan Garnerin et Martin Hedon


Sources :
http://cnnespanol.cnn.com/2013/04/03/crean-tatuajes-inteligentes-que-controlan-tu-salud-y-se-borran/
http://www.xataka.com/medicina-y-salud/tatuajes-y-microimplantes-inteligentes-para-controlar-tu-salud http://tecnologia.elpais.com/tecnologia/2015/12/03/actualidad/1449146316_847771.html

Mars : une exploration sans limites ?

Le robot Curiosity en phase de test dans un laboratoire de la Nasa
     La planète Mars continue d’intriguer. Le film « Seul sur Mars », inspiré de l’oeuvre du romancier américain Andy Weir, pose à nouveau la question de la possibilité de la vie sur cette planète. Cependant, en tentant de découvrir la présence de bactéries sur Mars, on pourrait bien contaminer la planète rouge. Le jeu en vaut-il alors vraiment la chandelle? 
Début septembre 2015, des photos prises par le robot Curiosity ont révélé la présence de coulées sombres sur Mars qui contiendraient de la saumure ainsi que...de l’eau liquide!

     Si cette découverte est très encourageante d’un point de vue scientifique, elle doit maintenant être confirmée. Seulement, Curiosity ne peut pas se rendre à l’endroit où l’eau a été découverte. En effet, des règles internationales ont été établies concernant l’exploration de l’espace. Un traité international datant de 1967 réglemente l’accès à l’espace pour éviter qu’il ne devienne un lieu de conquête nucléaire. Par ailleurs, une loi du comité de recherche spatiale international, le Cospar, interdit depuis 2002 l’accès à cette partie de la planète Mars en raison d’une possible contamination. En effet, l’humidité et la température de ces zones pourraient permettre le développement de bactéries terrestres. Il serait alors très difficile de distinguer les bactéries introduites par les explorateurs de celles qui étaient déjà présentes.

     En outre, malgré les nombreuses précautions prises lors de la conception du robot Curiosity pour le stériliser, il semblerait que des bactéries terrestres aient survécu à ce gigantesque voyage spatial. Des études menées en 2014 par un laboratoire de la NASA ont en effet révélé que certaines bactéries pouvaient survivre dans des conditions similaires à celles que l’on trouve dans l’espace et ce pendant plusieurs mois. Les discussions sont aujourd’hui animées entre ceux qui ne veulent pas prendre le risque de contaminer la planète Mars, et ceux pour qui la découverte potentielle justifie largement cette éventuelle menace. Pour le moment, Curiosity n’a pas obtenu l’autorisation de s’approcher de la zone concernée. Le directeur du programme Mars de la NASA, Richard Zurek, s’oppose également à cette idée :

“Nos astromobiles actuelles n’ont pas été stérilisées au degré nécessaire pour aller à un endroit où de l’eau liquide peut être présente.”

Il va donc falloir patienter encore un peu avant de savoir si oui ou non la vie sur Mars est possible. D’ici 2030, des astronautes de la NASA devraient pour la première fois fouler le sol de cette intrigante planète.

Dans l’hypothèse où des bactéries seraient retrouvées sur la planète rouge, toute la question serait alors de savoir s’il s’agit d’une découverte de vie martienne ou du simple reflet de notre vie terrestre…

Coline Hagen et Marie Daden

Sources:
http://www.elmundo.es/ciencia/2015/10/01/560c578646163f52158b4599.html    http://getlumos.com/2015/10/04/robot-curiosity-no-puede-recoger-muestras-potenciales-de-vida-en-marte/
http://www.huffingtonpost.es/2014/05/20/curiosity-bacterias-marte_n_5355913.html
http://www.batanga.com/curiosidades/3756/curiosity-el-rober-explorador-llegara-a-marte-en-agosto

jeudi 7 janvier 2016

The driverless car: a dream come true?


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“Watch where you’re going!!! “
”It’s okay, I have a driverless car!”

Have you ever wished you could sleep behind the steering wheel of your car? Or read in the comfort of your seat instead of driving hours to work? It may become possible in just a few years.

Thanks to Henry Ford, cars have spread around the world, reshaping the landscape and affecting our lives. A century later our vehicles are equipped with power steering, disc brakes, air conditioning, navigation systems and rear reversing cameras, making them safer and more comfortable to drive. But people always want something more, so Google, Apple, Renault and other companies are working on projects that will improve our everyday lives, just as Ford did. Each one is developing a fully automated self-driving car that won’t even have a steering wheel or pedals.


Apple vs Google, Peugeot vs Citroën

We’re used to battles between these giants in their respective fields, but in the future there will be a fierce war where automakers and giant tech corporations will collide. Google with its Open Automotive Alliance and Apple with CarPlay are already at the frontlines of onboard system development. In fact, Google started  testing its own autonomous cars in 2012 when the state of Nevada passed a law allowing testing on public roads, and since then the project has continued to develop. On the other hand we have the famously secretive Apple, working on its own electric driverless car called Titan. What does Apple have in store for us this time?

Pull quote: ”The autonomous car is a vision of the future. “

Forecasts about the first fully autonomous car are controversial, due to uncertainties about  the legalization of robotic cars. Some companies expect that these vehicles will be found on many roads in 2030, while other more confident firms believe it will be possible by 2020. “The autonomous car is a vision of the future. But this market will grow step by step”, said Rémi Cornubert, an automotive expert. According to him, this vehicle will save us time in traffic jams, a growing problem in large cities.

Another issue this new technology may resolve is traffic safety. It’s no secret that humans, collectively, aren’t good drivers. Many people prefer to look at their cell phones instead of paying attention to the road. According to ONISIR (National Interministerial Observatory of Road Safety) 3,384 people died on French roads in 2014. This number should decrease as computer-driven cars become common. Computers don’t get sleepy or distracted, they don’t have blind spots, and the only thought on their “minds” is to arrive safely at the final destination.

The dream of a driverless car is becoming less and less utopian and more and more attainable. But will it ever be compatible with human laws? Is the technology really as reliable as predictions suggest? Fasten your seat belts! You never know what future may hold…

Emerson Luis DE SOUZA ULIAN & Taha Mahmoud GAIDI

Sources:
http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/tous-passagers-la-voiture-autonome-prometteuse-frontiere-technologique_1607603.html
 

http://www.pulse.edf.com/fr/la-voiture-autonome-revolutionne-lautomobile-et-notre-monde
 

http://archives.lesclesdedemain.lemonde.fr/business/-interview-voiture-sans-chauffeur-entre-
science-fiction-et-realite_a-56-5071.html

http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-publications/Statistiques-d-accidents

http://www.lemoci.com/actualites/entreprises-secteurs/automobile-la-voiture-autonome-un-

marche-naissant-de-plus-de-500-milliards-d-euros-en-2035-a-t-kearney/

http://www.boursorama.com/actualites/l-inquietude-des-assureurs-face-a-la-perspective-de-la-voiture-autonome-d6c00e92c079bb9fc5b06c2c93fe9c15